
Pas de parfum sans nez ! L'intensité d'abord : du vin "fermé" au vin "exubérant" (en passant par : faible, discret, moyen, ouvert, expressif, puissant, intense). La qualité ensuite : franc, typé, fin, élégant, complexe, racé, simple (ou au contraire : pauvre, atypique, alcooleux, grossier, lourd, désagréable). Mais c'est dans la qualification des arômes que le vocabulaire s'emballe, avec l'imaginaire !
Fruité (cassis, cerise, mûre, framboise, groseille, citron, pamplemousse),
Floral (acacia, aubépine, rose, chèvrefeuille, violette, tilleul, miel),
Epicé (poivre, menthe, réglisse, vanille, cannelle, thym, anis),
Végétal (herbe, foin, fougère, tabac, thé, humus, sous-bois, poivron vert),
Animal (cuir, fourrure, musc, gibier, ambre),
Empyreumatique (fumé, grillé, cacao, caramel, café, pierre à fusil),
Ethéré (pomme verte, banane verte, bonbon, beurre, levure),
Boisé (chêne, cèdre, bois vert, vieux bois),
Minéral (silex, calcaire, schiste),
Balsamique (pin, résine, térébenthine)...
La bouche finalement, ne vient qu'en retrait : à elle les saveurs pour elle pourtant !
Sucré (sec, doux, moëlleux, liquoreux),
Acide (plat, mou, frais, vif, nerveux),
Amer ou salé : mieux vaut pas...
Pour les parfums c'est un fusil à deux coups, après l'olfaction, vient la rétro-olfaction (après la mise en bouche) : faible, moyenne, puissante ou intense.
Et le "corps" ? étoffé, plein, gras, charnu, charpenté, puissant (plutôt que maigre, léger, manquant...).
Ce sont peut-être bien les tanins qui font la différence : mûrs, souples, fins, élégant, soyeux (ou au contraire : asséchants, astringents, pointus, rustiques, verts).
Au final, l'intensité (longue, très longue, ou abrupte, courte).
Quant tout va bien, le vin est fin, franc, élégant, complexe, racé (sinon : simple, pauvre, désagréable).
(Informations redevables à M. Alexandre Golovko, oenologue et la photo udppc.asso.fr)